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Les Fêtes vénitiennes, André Campra

Lise Viricel

fêtes venitiennes.png

Avec Concerto Soave, direction musicale Jean-Marc Aymes

Théâtre National de la Criée, Marseille (13)

Opéra-ballet en version de concert d'André Campra

Créé en 1710 l'opéra-ballet Les Fêtes Vénitiennes met en scène des intrigues galantes et malicieuses sur fond de carnaval vénitien endiablé.

Ce spectacle connaîtra un véritable succès au début du 18e siècle. André Campra, qui dominait la musique française depuis la mort de Lully, y déploie tout son art dans des intrigues pleines d'esprit. Illuminé du soleil de sa Provence natale et des parfums et nouveautés de l'Italie, il crée ici une musique sensuelle, hédoniste, enivrante et entraînante.

Jean-Marc Aymes et Concerto Soave vous proposent le prologue et deux "entrées"de ces fêtes élégantes, somptueusement galantes en version de concert.

Les Fêtes vénitiennes furent créées à l'Académie royale de musique à l'instar du premier succès du compositeur ; L'Europe galante (1697).
L'œuvre connut un éclatant succès au 18e siècle : elle fut représentée une soixantaine de fois en 1710, l'année de sa création, puis reprise régulièrement de 1712 à 1759, subissant de nombreuses transformations structurelles à chaque nouvelle production.

Les Fêtes vénitiennes tiendront donc l'affiche près de 5O ans et seront jouées plus de 300 fois. Il s'agit sans doute d'un des ouvrages les plus consensuels et les plus fertiles du siècle des Lumières, emblème d'une société enjouée et galante aspirant à plus de vérité et de sensualité dans l'art de son temps. Totalement disparu des scènes lyriques au 19e siècle, Campra, le provençal, est devenu aujourd'hui un objet d'étude pour les pionniers de l'Ancien Régime musical, passionnés par sa vie aventureuse et éblouis par sa fécondité.

Avec :

María Cristina Kiehr, soprano
Lise Viricel, soprano 
Romain Bockler, baryton
Sylvain Manet, contreténor 
Alice Duport-Percier, soprano 
Sean Clayton, ténor

La presse

Les musiciens du Concerto Soave, qui savent insuffler un mouvement constant dans cette musique vivante. Cette vie est présente autant lors des interludes instrumentaux que lors des parties chantées, dans une grande attention envers l’équilibre avec les chanteurs. _ Olyrix, Emmanuel Deroeux 

Comme le confiait Jean-Marc Aymes avant le « bis », André Campra a connu la fortune de son vivant. Mais aujourd’hui, la musique de celui qui fut maître de chapelle de la cathédrale Saint-Sauveur d’Aix-en-Provence n’est plus tellement prisée par les programmateurs des concerts baroques. Tout au plus sa « Messe des Morts » est-elle entrée dans les discothèques avec un enregistrement de référence, celui réalisé il y a déjà de nombreuses années, au siècle dernier, par John-Eliot Gardiner à la tête de l’English baroque Soloist et du Monteverdi Choir. Pour l’un des concerts phares de la programmation 2019 de Mars en Baroque, Jean-Marc Aymes avait donc choisi de piocher dans les partitions des Fêtes Vénitiennes de Campra pour en proposer un prologue et deux entrées. Soit près de deux heures de musique offertes dans une grande salle comble du théâtre de La Criée de Marseille, preuve, si besoin en était, que la musique baroque séduit et que Mars en Baroque possède son public, nombreux et fidèle. Pour servir ces « Fêtes Vénitiennes », depuis le clavier de son clavecin, Jean-Marc Aymes dirigeait son Concerto Soave ainsi qu’une distribution de solistes des plus talentueux. Couleurs, précision : avec un son somptueux, l’orchestre a servi la musique de Campra à merveille. Notre coup de cœur ira à Elsa Papasergio et Anaïs Ramage, la première hautbois et flûte à bec, la deuxième basson et flûte à bec. Du côté des voix on ne peut que louer les sopranos Maria Cristina Kiehr, Lise Viricel, Alice Duport-Percier, le baryton Romain Bockler, le contreténor Sylvain Manet et le ténor Sean Clayton. Solistes attentionnés et précis, ils ont été remarquables dans les ensembles conférant à leurs interprétations une pâte bienvenue. Un concert fort apprécié au cœur d’une programmation des plus intéressantes…
_ Destimed, Michel EGEA

L’orchestre est parfait de bout en bout, dans des conditions rendues un peu périlleuses par la position très excentrée du chef : discrétion et efficacité de la direction de Jean-Marc Aymes depuis son clavecin sur le côté de la scène, heureusement admirablement relayé par le premier violon de Marie Rouquié, dont la précision des attaques et la musicalité du geste font merveille. Quant à la distribution vocale, deux chanteurs la dominent : la soprano Lise Viricel et l’excellent baryton Romain Bockler, faisant tous deux preuve d’une belle présence scénique. Citons également les interventions remarquées d’Alice Duport-Percier dans la dernière entrée. _ Resmusica, Cécile Glaenzer