23 et 24 mars, 20h
Auditorium Maurice Ravel, Lyon 03
Orchestre national de Lyon
Edward Gardner, direction
Avec Spirito
Solistes : Christiane Karg, soprano et Johan Reuter, baryton
À quelques jours de Pâques, voici un programme franco-allemand de circonstance. Créée en 1832, inspirée par la Confession d’Augsbourg (texte fondateur de la foi luthérienne), la Symphonie «Réformation» unit sacré et profane, grandiose et intime dans ce mélange qui rend Mendelssohn si unique et si passionnant. Plusieurs thèmes luthériens dominent ce bouillonnement de passion, ainsi que l’Amen dit «de Dresde», que l’on retrouve cinquante ans plus tard dans la pièce de Wagner. Au sein de Parsifal (1882), son testament musical, l’«Enchantement du Vendredi saint» marque la résolution des conflits, le renouveau de la nature, en une vibrante apothéose orchestrale.
Place à la voix avec le Requiem de Fauré, œuvre fétiche de l’Orchestre national de Lyon et des Chœurs et Solistes de Lyon – auxquels s’adjoint le Jeune Chœur symphonique, le pôle d’insertion professionnel du Chœur Britten. On entendra à cette occasion l’orgue même sur lequel ce chef-d’œuvre résonna pour la première fois au palais du Trocadéro (Paris) le 12 juillet 1900, orgue hébergé aujourd’hui à l’Auditorium. Élevé dans la grande tradition chorale anglaise (notamment au Chœur du King’s College de Cambridge), récemment nommé premier chef de l’Orchestre philharmonique de Bergen, Edward Gardner, actuel directeur de l’English National Opera, sera sans nul doute l’homme de la situation.
Richard Wagner «Enchantement du Vendredi saint», extrait de Parsifal — 11 min
Felix Mendelssohn Bartholdy Symphonie n° 5, en ré majeur, op. 107, «Réformation» — 27 min
Gabriel Fauré Requiem, op. 48 (version de 1900)
Image: Nature morte aux pêches, Auguste Renoir, 1900