Avec la Capella Reial de Catalunya et le Concert des Nations
Jordi Savall, direction
Vendredi 15 décembre à 20h à la Commanderie de Dole
16 Décembre, 19h, Eglise Saint-Louis De Montrapon (Besançon)
17 décembre, 20h30 à la Philharmonie de Paris (complet)
18 décembre, 20h et 19 décembre, 20h30, à La Chapelle Royale de Versailles
20 décembre, 20h30, au Palau de la Musica (Barcelone)
« Je pensais voir tout le Ciel devant moi et le grand Dieu lui-même », confia Haendel après avoir entendu la création de son Messie. Il faut dire que son œuvre a su bousculer les codes de l’oratorio pour offrir une synthèse parfaite entre la passion germanique et le lyrisme de l’opéra italien. Dès sa création à Dublin, en 1742, c’est le succès. L’approche dramatique rappelle celle de l’opéra, l’expression d’immédiateté transcendante traduit la foi inébranlable du compositeur. Dans cette vaste fresque composée en 1741, Haendel déploie toutes les nuances de son art consommé de la peinture sonore : l’orchestre tremble littéralement lorsque Dieu ébranle le monde, la Nativité est une pastorale à la Corelli, tandis que la majesté de la fugue traduit l’idée d’éternité dans l’Hallelujah. La richesse synthétique caractérise l’ouvrage : des allusions multiples à diverses formes musicales le parcourent. Jordi Savall revisite cette fresque avec une distribution de prestige pour un grand classique des fêtes de Noël.
Avec
Rachel Redmond, soprano
Hagen Matzeit, contre-ténor
Nicholas Mulroy, ténor
Matthias Winckhler, basse
crédit photo : David Ignaszewski