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Passion selon St Matthieu, Jean-Sébastien Bach, Jordi Savall

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Passion selon St Matthieu, Jean-Sébastien Bach, Jordi Savall

Lise Viricel

En avril 2019 à l’Auditori, Barcelone (Espagne), la Philarmonie de Paris et la Chapelle royale de Versailles

Direction Jordi Savall

La Chapelle Royale de Catalogne - Le Concert des Nations

Avec le choeur d’enfants Amics de la Unió

« S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu », écrit Cioran. Cela ne saurait être plus vrai que dans la Passion selon saint Matthieu. Une œuvre monumentale, quintessentielle : puissante, fleuve, et si variée dans les trésors qu’elle offre. Bref, une œuvre géniale, qui donne à la Passion du Christ l’une de ses plus merveilleuses représentations artistiques. Si elle connaît probablement une première création le Vendredi saint 1727, Bach la reverra par deux fois. En dépit des circonstances de sa genèse, ainsi que de sa destination, Bach produit là un sommet de théâtralité musicale. Le dispositif orchestral et choral double (dans un geste stéréophonique), tout comme l’écriture, si dynamique, du récit de l’Évangéliste et la subtilité avec laquelle sont décrits les états d’âme des protagonistes (compassion, abandon, amertume, accablement), tout contribue à faire de l’évangile une expérience de musique hautement dramatique. Au point qu’il est aujourd’hui impossible de lire ce passage des évangiles sans songer à la musique dont Bach l’a sertie. L’ambition et l’envergure de l’œuvre ont toutefois contribué à ce qu’elle sombre dans l’oubli — jusqu’à ce qu’un certain Felix Mendelssohn la redécouvre, près d’un siècle après sa création.

Solistes :

Evangelista, Florian Sievers

Jesus, Matthias Winckhler

sopranos : Marta Matheu, Rachel Redmon

altos : Nils Wanderer, Kristin Mulders

ténors : Simon Bode, Emiliano González

basses : Marc Mauillon, Markus Volpert